Souvent sous-estimée, la pollution informatique existe réellement. Selon une étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la pollution numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, soit autant que le transport aérien.
La question se pose donc : quelle est l’empreinte carbone d’une solution GED (Gestion Electronique de Documents) ? La dématérialisation, est-ce vraiment éco-responsable ?
La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?
La pollution numérique est l’ensemble des impacts environnementaux liés à l’utilisation des technologies numériques. Elle est causée par la production, la distribution, l’utilisation et l’élimination des équipements électroniques et informatiques, ainsi que par la consommation énergétique de ces technologies.
Les centres de données, qui stockent et traitent des quantités massives de données sont particulièrement énergivores et émettent par conséquent des gaz à effet de serre. Le cloud comporte en effet des milliers de serveurs dans le monde entier pour stocker et traiter les milliards de données des utilisateurs (photos, documents, etc.).
La GED (Gestion Electronique de Documents) est donc particulièrement concernée.
GED & écologie, est-ce donc compatible ?
Comment diminuer l’impact environnemental de son système de dématérialisation documentaire ? Quelles sont les solutions pour mettre en place une GED bas carbone ?
Réduire l’empreinte carbone de la GED consiste à vérifier que des bonnes pratiques sont appliquées à plusieurs niveaux :
- L’utilisation de la GED : sensibiliser les utilisateurs pour éviter qu’ils n’y stockent n’importe quel type de document. Il vaut mieux déposer sur la GED le strict nécessaire et éviter les fichiers en doublon.
- L’hébergement de la GED : il est préférable de sélectionner un hébergeur vert qui utilise des énergies renouvelables ou bas carbone (éolien, solaire).
- La maintenance de la GED : une démarche d’amélioration continue doit aussi être mise en place, en s’appuyant sur des indicateurs environnementaux.
Chez Afelya, nous formons minutieusement les utilisateurs de notre solution GED Zeendoc afin de les sensibiliser sur ce sujet. La solution Zeendoc que nous commercialisons œuvre dans ce sens avec par exemple un fonctionnement par serveurs mutualisés qui permet de réduire la somme des énergies des serveurs individuels de chaque entreprise.
Bien que ce ne soit pas la solution idéale car elle s’attaque aux conséquences et non à la source, la compensation des émissions carbone via la plantation d’arbre est une initiative intéressante dans laquelle Zeendoc s’est engagé à travers le programme Green IT ZeenPlanet.
L’objectif du programme Zeenplanet est de permettre aux TPE,PME et Collectivités de bénéficier d’une solution de Gestion Électronique des Documents (GED) Bas Carbone en réduisant l’impact de sa gestion documentaire numérique.
Conclusion :
Une GED bien conçue et mise en œuvre de manière responsable peut effectivement contribuer à réduire la consommation de papier, les émissions de gaz à effet de serre et les déchets liés à la gestion documentaire traditionnelle.
Cependant, il est essentiel de prendre en compte plusieurs facteurs pour garantir une compatibilité écologique et minimiser les impacts écologiques négatifs. Cela inclus notamment la mise en place de pratiques de numérisation optimisées, la gestion responsable des données ainsi que la sensibilisation et la formation des utilisateurs.
Enfin il est essentiel de choisir un fournisseur de GED qui s’engage activement dans des pratiques durables, notamment en matière de recyclage des équipements, de réduction des emballages et de respect des normes environnementales.